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Magazine X115 X115 Épilation Laser | Résultats, Types de Lasers | À Quoi S’Attendre

Épilation Laser | Résultats, Types de Lasers | À Quoi S’Attendre

C’est Quoi

L’épilation laser est une technique de médecine esthétique visant à éliminer de manière permanente les poils superflus.

Pour atteindre cet objectif, on peut utiliser plusieurs types de lasers ou, sinon, avoir recours à la lumière intense pulsée.

Si vous envisagez une première épilation laser, il est important de préciser d’ores et déjà certains aspects fondamentaux :

  • l’épilation laser est généralement plus efficace sur les peaux claires présentant des poils gros et foncés ; en revanche, elle n’est guère efficace et peu recommandée pour les personnes avec un faible contraste entre les poils et la couleur de la peau (poils clairs sur peau claire ; poils moyens-foncés sur une peau foncée, etc.).
  • Avant d’arriver à des résultats significatifs, il est nécessaire d’effectuer plusieurs séances (par ex. 6-10) espacées de 28-40 jours.
  • L’objectif consiste à retirer de façon permanente, à chaque séance, entre 20 et 30 % des poils présents.
  • Au cours des semaines qui précèdent la première séance et jusqu’à plusieurs semaines après la dernière séance, il est important d’éviter toute exposition prolongée au soleil et de se protéger avec une crème à large spectre SPF 50.
  • Une fois le cycle de traitement terminé, il est bon d’effectuer un entretien périodique (par exemple, un tous les 6-12 mois) afin d’éliminer les nouveaux bulbes pileux.

L’épilation laser n’est pas indiquée pendant la grossesse ni pour les personnes sous traitement pharmacologique, par exemple à base de cortisone à forte dose, d’antibiotiques, de traitements hormonaux substitutifs, de médicaments immunosuppresseurs et d’autres photosensibilisateurs (comme l’isotrétinoïne pour l’acné).

Dans la plupart des cas, l’épilation au laser donne des résultats satisfaisants à condition d’effectuer suffisamment de séances (4-10). Cependant, cette procédure apporte rarement une solution « totale » et permanente. La plupart des patients ont besoin de traitements de retouche d’entretien à long terme.

Comment Ça Marche

Les lasers pour l’épilation fonctionnent selon le principe de la « photothermolyse sélective », qui consiste à utiliser la lumière (photo) pour chauffer (thermo) une zone spécifique à détruire (lyse sélective).

La cible de cette thermolyse est la mélanine présente dans la tige et le follicule pileux (au niveau de la papille et du bulbe dermique, siège des cellules souches qui font pousser le poil).

La lumière laser, après avoir été correctement réglée, atteint le follicule pileux jusqu’à la région du bulbe, où elle est absorbée et transformée en chaleur. Il s’ensuit une nécrose thermique qui provoque la chute du poil et l’impossibilité d’en fabriquer d’autres.

La mélanine étant également présente dans la peau, il est légitime de se demander comment la lumière laser parvient-elle à endommager uniquement le bulbe pileux, sans toucher la peau.

À ce propos, la technologie laser utilise le principe du temps de relaxation thermique.

Temps de relaxation thermique

L’utilisation d’impulsions laser d’une puissance et durée adéquates permet d’augmenter significativement la température à l’intérieur du follicule pileux, sans lui laisser le temps de dissiper l’énergie thermique. À l’inverse, la peau prise pour cible peut transmettre la chaleur et se refroidir sans dommage majeur.

Cet effet est obtenu selon le principe du temps de relaxation thermique (TRT).

Le TRT est le temps nécessaire à la cible pour se refroidir et réduire de moitié la chaleur absorbée en la transférant aux tissus adjacents.

On parle de dommage thermique sélectif du follicule dès lors que l’énergie délivrée est plus courte que son TRT ; de cette manière, le follicule n’a pas le temps de se refroidir 2, 3.

Le TRT de l’épiderme est compris entre 3 et 10 ms, alors qu’il faut entre 40 à 100 ms pour obtenir le refroidissement du follicule pileux.

Pour cette raison, il est nécessaire que la durée de l’impulsion laser soit largement supérieure à 3-10 ms et dure environ 10-40 ms (sans jamais dépasser les 100 ms).

De cette façon, la peau prise pour cible peut transmettre la chaleur et se refroidir sans subir aucun dommage majeur, tandis que le follicule ne parvient pas à le faire et s’abîme à cause de la chaleur accumulée.

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Types de Lasers

La mélanine absorbe la lumière dans la bande de 300 à 1200 nm. Les lasers qui fonctionnent dans cette bande de longueurs d’onde peuvent donc être utilisés efficacement pour l’épilation.

Laser longueur d'onde et chromophores

Différents types de lasers peuvent être utilisés pour l’épilation :

  • Laser rubis (694 nm). La lumière rouge est diffusée par des cristaux de rubis synthétique. Ce type de laser est efficace pour les peaux claires aux poils foncés, il est aujourd’hui peu utilisé car il est obsolète à bien des égards 4.
  • Laser alexandrite (755 nm). Il assure une plus grande pénétration, excellent pour les peaux claires (phototype I-III) 5.
  • Laser diode (810 nm). Si l’appareil utilisé est de bonne qualité, les résultats obtenus et les effets secondaires sont comparables à ceux du laser alexandrite, avec l’avantage d’un coût moins élevé ; il est également plus sûr que les précédents sur les peaux foncées (phototype IV) 6.
  • Laser à grenat d’yttrium-aluminium (Nd:YAG) dopé au néodyme (1064 nm). C’est le laser qui garantit la plus grande sécurité pour les personnes à la peau foncée (phototypes IV-VI). Ceci, grâce à l’absorption relativement plus faible de la mélanine, ce qui, en théorie, donne également des résultats inférieurs à ceux des autres types de lasers (davantage de séances sont nécessaires) 7.
Fototypen

Laser ou Lumière pulsée ?

Comme alternative au laser, il est possible d’avoir recours à la lumière intense pulsée (Intense Pulse Light – IPL). Dans ce cas, les impulsions de haute intensité de lumière polychromatique et non cohérente sont générées par une lampe flash, qui peut réduire la bande de longueur d’onde qui atteint la peau au moyen de filtres spéciaux.

La lumière intense pulsée peut être utilisée sur les peaux foncées et peut cibler des zones plus grandes, car la lumière diffusée forme des rayonnements. Cela constitue aussi un inconvénient : en effet, la lumière est incapable de cibler le poil de façon sélective, et touche également à la peau environnante.

Comme elle est moins focalisée sur une seule cible, la lumière pulsée peut entraîner un risque plus élevé d’effets indésirables, tels que des rougeurs et des irritations. Cette procédure est également moins coûteuse qu’un « vrai laser », mais elle pourrait ne pas être aussi efficace 8, 9, 10.

Dans tous les cas, l’appareil utilisé y joue pour beaucoup.

Lasers Maison

Les appareils d’épilation à domicile délivrent des puissances bien inférieures à celles des appareils utilisés par les esthéticiennes, qui sont à leur tour moins puissants que ceux utilisés par les médecins.

Moins de puissance signifie moins de résultats et plus de séances nécessaires pour les atteindre.

Efficacité et Résultats

L’épilation au laser est aujourd’hui une méthode extrêmement populaire et généralement efficace.

Afin de garantir les meilleurs résultats possibles, chaque cas doit être examiné du mieux que possible avant de s’orienter vers la technologie la plus appropriée.

Efficacité

L’épilation définitive et permanente est l’objectif de ceux qui optent pour ce type de traitement.

En moyenne, seulement 80 % des patients répondent bien à l’épilation laser qui, comme déjà indiqué, nécessite toujours plusieurs séances (à titre indicatif, entre 6 et 10).

C’est pourquoi il est plus juste de parler d’épilation à long terme ou d’épilation progressivement définitive.

Dès le premier traitement, le patient constate immédiatement une réduction des poils et la zone apparaît plus propre. Cependant, au bout de quelques semaines, on assistera à une repousse qui, au fil des séances, deviendra progressivement plus faible et moins dense.

En général, ce sont 15-30 % des poils qui sont éliminés à chaque séance. Après plusieurs séances (6 à 10), on peut arriver à un taux d’élimination compris entre 75 % et 80-89 %.

De quoi dépendent les résultats

L’efficacité à long terme de l’épilation au laser dépend de plusieurs variables, notamment la couleur du poil et de la peau, la fluence tolérée et le type de laser utilisé.

Parmi les différents facteurs qui peuvent influencer le résultat, il convient de signaler 11 :

  • Position des poils (les poils axillaires et pubiens répondent mieux que les poils situés sur les extrémités et le thorax).
  • Couleur de la peau et des poils (une peau claire avec des poils foncés obtiendra les meilleurs résultats en raison de l’absence de mélanine dans la peau et de l’abondance de mélanine pour absorber l’énergie du laser dans les follicules pileux).
  • Phase de croissance du poil (les poils anagènes sont les plus sensibles).
  • Type de laser.
  • État hormonal
  • Protocole de traitement.

Séances et Nombre de Traitements

Le nombre de traitements nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant peut varier de 4 à 12 séances, en fonction du type de peau, de la couleur des poils, de la zone à épiler et de problèmes sous-jacents (dérèglements hormonaux).

Le laser est efficace uniquement et exclusivement si le poil est à sa place et en phase anagène (croissance), au cours de laquelle se développe la mélanine, concentrée dans le bulbe, qui devient la cible idéale.

Quelle que soit la période à laquelle on examine la zone à traiter, environ 20 % des poils sont en phase anagène. C’est précisément pour cette raison que plusieurs séances à intervalles appropriés sont nécessaires pour que le laser soit vraiment efficace.

En général, les 4 premières séances sont effectuées une fois tous les 28-45 jours, en fonction des caractéristiques du patient et de la zone à épiler. Par exemple, l’épilation définitive du visage nécessite de nombreuses séances, tandis que celle des aisselles prend moins de temps.

À ce sujet, il est important de noter que des séances davantage rapprochées n’améliorent pas le résultat, elles le rendent plus éloigné.

En effet, le cycle pilaire ralentit après les premières applications laser et il faut donc attendre plus longtemps pour être sûr de pouvoir atteindre avec le laser les poils vitaux en phase anagène.

À l’issue de la première séance, il peut également arriver que certains poils plus fins, appelés poils en toison, soient stimulés à pousser par la lumière laser. Ceci ne doit pas être source d’inquiétude car ils pourront être enlevés lors des prochaines séances.

Cet effet – appelé hypertrichose paradoxale – peut survenir le plus souvent sur les peaux de type III et avec l’utilisation de systèmes IPL 12, 13, 14.

Quelques jours après la séance, la tige des poils restés dans la peau et partiellement carbonisée par le laser sera expulsée, simulant une repousse précoce qui, toutefois, ne doit pas alarmer.

Quand débuter le traitement ?

En général, il est préférable de commencer le traitement en automne/hiver, une fois que le bronzage d’été a disparu.

D’autant plus que l’exposition au soleil doit être limitée tout au long du cycle de traitement.

Combien de temps dure une séance ?

La durée d’une séance dépend de la taille de la zone à traiter et de la densité des poils en surface.

S’il s’agit de petites zones, comme la lèvre supérieure, par exemple, quelques minutes suffisent.

Pour des zones plus grandes, comme les jambes ou le dos, il faut compter au moins 30 minutes et, au plus, plusieurs heures.

Séances d’entretien

Afin que le résultat dure le plus longtemps possible, il peut parfois être nécessaire de pratiquer une ou deux séances d’entretien annuelles.

Les follicules silencieux, c’est-à-dire ceux qui ne fabriquent pas de poils, ne sont pas ciblés par le laser et peuvent s’activer par la suite, sous l’effet d’hormones ou de médicaments.

C’est pourquoi il est plus juste (et moins illusoire) de parler d’épilation permanente, car le résultat sur les follicules actifs traités persiste dans la durée.

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Existe-t-il un Laser Meilleur que les autres ?

Difficile, voire impossible, de répondre à cette question pour les raisons suivantes :

  • les études réalisées n’observent en général aucune grande différence d’efficacité entre les lasers ;
  • d’importants intérêts commerciaux sont en jeu, il est donc logique que chaque clinique ait tendance à mettre en avant la supériorité supposée de son propre type de laser ;
  • le marché des appareils laser connaît une évolution constante et, outre la source lumineuse, de nombreuses caractéristiques très importantes influencent leurs performances (par exemple, la puissance et la durée des impulsions, l’intervalle entre deux tirs, etc.)

Il suffit d’observer, par exemple, que les appareils d’épilation à domicile qui sont de plus en plus courants délivrent des puissances bien inférieures à celles des appareils utilisés par les esthéticiennes, qui sont à leur tour moins puissants que ceux pouvant être utilisés par les médecins.

Quelques Chiffres Scientifiques

Une étude comparative a évalué les effets des lasers alexandrite (aisselle droite) et diode (aisselle gauche) chez 31 adultes présentant un phototype de I à IV.

Les deux lasers ont donné des résultats similaires en termes de réduction de la densité des poils, aussi bien dès la dernière des 6 séances de traitement (72,16 % pour le diode et 71,30 % pour l’alexandrite), qu’au bout de 18 mois (73,71 % pour le diode et 71,90 % pour l’alexandrite) 15.

L’érythème et l’œdème périfolliculaire étaient plus fréquents après le traitement au laser alexandrite, mais tous les effets secondaires étaient transitoires. Pour 62,50 % des patients, le laser diode est plus douloureux que celui alexandrite, mais tous les patients ont convenu que la douleur des deux lasers était supportable.

D’autres études comparant les deux types de lasers confirment ces résultats 16, 17.

Par rapport aux autres types de lasers (comme ceux à alexandrite ou à diode), le laser Nd:YAG 1064 nm est considéré comme le plus adapté sur des patients à la peau foncée, en raison de la dispersion plus faible et de la pénétration plus profonde de la lumière laser 18, 19.

Selon une étude menée sur des patients à la peau foncée (Indiens), six séances de traitement au laser Nd:YAG ont entraîné une réduction globale de la pilosité de l’ordre de 56 %, 6 semaines après la dernière séance 20.

De précédentes études réalisées avec le laser Nd:YAG sur des peaux de phototypes IV – VI ont montré une réduction des poils allant de 23 à 33 % après une seule séance 18, 19, 21, 22, de 58 à 62 % au bout de 3 séances 23 et de 50 à 100 % au bout de 5-7 séances à 4 et 12 semaines de distance 24, 25.

La satisfaction moyenne des patients qui choisissent une épilation au laser est également d’environ 70 % 26.

Selon une autre étude portant sur des patients iraniens, aucune différence significative n’a été constatée en termes de réduction des poils six mois après la dernière séance entre le laser alexandrite (68,75 %), le laser à diode (71,71 %) et la lumière pulsée (66,96 %) 27.

Combien ça coûte ?

Le prix d’une épilation au laser dépend de nombreux facteurs, parmi lesquels :

  • étendue de la zone à traiter ;
  • densité, coloration et épaisseur du poil ;
  • appareil utilisé ;
  • politique tarifaire de la clinique et du médecin qui pratique le traitement.

Afin de prendre en considération et d’évaluer toutes ces variantes, une consultation préalable est nécessaire, après quoi un devis personnalisé sera établi.

À titre indicatif, le coût d’une épilation au laser peut varier de 80 à 250 euros par séance, mais pour des zones plus importantes, le tarif peut atteindre voire dépasser les 400-500 euros.

Aux États-Unis, rien qu’en 2019, on a recensé plus d’1 million d’épilations effectuées au laser, une méthode qui se hisse à la quatrième place entre les techniques de médecine esthétique peu invasives, après le botox (7,7 millions), les injections de fillers (2,7 millions) et le peeling chimique (1,4 millions) 1.

Déroulement

Préparation

Visite Médicale et Examens

Lors de la consultation préalable, le médecin procèdera à une analyse attentive du patient, prenant en considération des éléments tels que le type de peau, le degré de bronzage, les antécédents médicaux, les éventuels médicaments ou compléments pris et la présence de tatouages ou lésions cutanées suspectes.

Le médecin pourrait également demander à passer des examens spécifiques, en plus de solliciter l’avis d’un gynécologue et/ou endocrinologue pour approfondir et gérer au mieux tout dérèglement hormonal.

Médicaments à éviter

Certains médicaments photosensibilisants (comme l’isotrétinoïne pour l’acné) constituent une contre-indication au laser, en ce qu’ils peuvent favoriser l’apparition de taches cutanées et d’effets indésirables. C’est notamment le cas de :

  • certains antibiotiques (doxycycline, tétracycline) ;
  • certains antidépresseurs (imipranine, amitriptyline) ;
  • nombreux antihistaminiques (prométhazine, chlorphéniramine, terfénadine) ;
  • contraceptifs oraux (œstrogènes et progestatifs) ;
  • certains anti-inflammatoires non stéroïdiens, dits AINS (Piroxicam, Ketoprofen, Diclofenac, Nimesulide) ;
  • certaines substances exfoliantes telles que celles utilisées dans les peelings ;
  • produits cosmétiques et médicaments en vente libre à base de certains dérivés de la vitamine A (les rétinoïdes).

Ces médicaments rendent la peau du patient beaucoup plus sensible à l’action nocive des rayons UV, il y a donc un plus grand risque de brûlure, d’irritation ou d’inflammation de la peau.

Le médecin peut donc suggérer l’arrêt des médicaments susmentionnés et recommander des alternatives appropriées également en ce qui concerne les éventuels anticoagulants pris par le patient (qui peuvent augmenter le risque de purpura et d’ecchymoses).

En outre, les patients sous corticothérapie chronique systémique ou topique doivent être pris en charge avec prudence, en raison de l’atrophie et de l’amincissement possibles de la peau et des altérations de la réépithélialisation.

Le patient ne doit en aucun cas modifier le traitement médicamenteux prescrit sans avoir obtenu un avis médical préalable.

Les stupéfiants, en principe la cocaïne, peuvent eux aussi avoir des effets photosensibilisants.

Enfin, il est important de ne pas utiliser d’autobronzant pendant au moins 2 à 4 semaines avant le traitement

Exfoliation

Afin d’améliorer l’efficacité de l’épilation au laser, il est important de bien préparer la peau.

À ce propos, en plus du rasage des poils (voir ci-dessous), votre médecin pourrait recommander une exfoliation complète pour éliminer l’excès de cellules mortes susceptibles de réduire l’efficacité de certains types de lasers.

Dans tous les cas, les gommages doivent être évités pendant au moins quelques jours avant et après le traitement. Les exfoliants chimiques sont aussi généralement contre-indiqués, car étant photosensibilisants, ils augmentent le risque d’effets indésirables.

Rasage

Pour que le laser soit efficace, le poil doit être très court, d’une longueur de l’ordre du millimètre.

En effet, si le poil est trop long, on assistera à une dispersion excessive de l’énergie, réduisant ainsi l’énergie transmise au follicule pileux.

En revanche, si le poil est trop court, l’opérateur aura du mal à le repérer, et donc à l’atteindre.

L’idéal est donc d’avoir un poil qui dépasse de la peau de quelques millimètres. Pour cela, il faut donc raser la zone 24 heures avant le traitement laser, en la débarrassant des poils mais sans aller dans le sens contraire du poil (qui le raccourcirait trop).

Il est conseillé d’utiliser des rasoirs à une seule lame, en veillant à traumatiser la peau le moins possible pour éviter toute irritation avant même la séance.

Les rasoirs électriques ne sont pas recommandés car ils laissent généralement les poils trop longs.

Éviter d’Arracher les poils

Afin d’obtenir une efficacité maximale à chaque traitement, il est conseillé d’éviter l’épilation à la cire pendant au moins 4 à 6 semaines avant la séance de laser.

Autres conseils

Le jour du traitement, la zone à épiler doit être exempte de maquillage, de lotion, de déodorant et de crème solaire.

Pendant le Traitement

Pendant le traitement, le médecin protège les yeux et les sourcils du patient.

De même, si le traitement est effectué près de la bouche, on utilisera une protection (comme une compresse humide entre les dents et les lèvres) afin d’éviter que le laser n’endommage les dents.

Après le traitement

Dans la période post-traitement (c’est-à-dire entre les séances), il est nécessaire d’appliquer une protection élevée avec un écran solaire à large spectre.

Selon le cas, il se peut que le médecin prescrive de courts cycles de crèmes stéroïdes à application topique en vue de réduire au minimum l’érythème et le gonflement.

Les antibiotiques ne sont normalement pas nécessaires. Toutefois, le médecin pourrait prescrire une crème à base de bétaméthasone et de gentamicine pour soulager la sensation de brûlure et apaiser l’inflammation et les folliculites.

Contre-indications

L’épilation au laser est contre-indiquée pendant la grossesse ainsi qu’en présence d’un cancer de la peau.

Pour ce qui est des grains de beauté, on a désormais la preuve qu’un nævus bénin ne peut se transformer en nævus malin sous l’effet de la lumière laser.

Par précaution, les grains de beauté dysplasiques ou autres lésions pigmentées suspectes dans la zone à traiter rendent l’épilation laser contre-indiquée.

Le médecin évitera également les zones présentant des tatouages ou un maquillage permanent.

Les contre-indications peuvent inclure la prise de médicaments anticoagulants, la présence d’un vitiligo, d’herpès, d’infections locales, de coagulopathies, une prédisposition à la formation de cicatrices chéloïdes, la surexposition au soleil ou le diabète.

Effets Secondaires

En général, après chaque traitement, on constate l’apparition d’une rougeur locale, d’une gêne temporaire, d’une sensation de brûlure et d’un léger gonflement (petites cloques sous la peau, que l’on appelle œdème périfolliculaire).

En général, ces effets ne durent que quelques heures, même s’ils peuvent parfois persister plus longtemps. Le risque de développer ces effets secondaires est plus élevé sur les peaux foncées ou celles qui ont été récemment exposées au soleil.

Pour limiter ces effets secondaires, le médecin peut conseiller d’appliquer de la glace et des produits topiques apaisants et/ou des corticostéroïdes.

En outre, après la séance de laser, il peut y avoir une modification de la pigmentation locale de la peau, qui est généralement transitoire et disparaît en peu de temps si elle est traitée correctement. Là encore, la dyschromie touche principalement les personnes qui n’évitent pas l’exposition au soleil avant ou après le traitement et celles qui ont la peau plus foncée.

Parfois, surtout lorsque la peau n’est pas très claire, on peut observer la présence de petites croûtes foncées dues aux dommages thermiques de l’épiderme, qui se résorbent spontanément sans laisser de trace.

Dans de rares cas, l’épilation au laser peut provoquer des cloques, la formation de croûtes importantes, des cicatrices ou d’autres modifications de la structure de la peau.

Parmi les autres effets secondaires rares, citons le grisonnement des poils traités ou la pousse excessive de poils autour des zones traitées, en particulier sur les peaux foncées.

Douleur

La douleur ressentie pendant le traitement est très subjective et les anesthésiques topiques ne sont généralement pas nécessaires.

Il est possible de ressentir une brève sensation de picotement douloureux, et parfois de chaleur.

La sensation ressentie est très variable et dépend du diamètre et de la pigmentation du poil, de la région du corps traitée (l’épilation des aisselles et du maillot est plus difficile à supporter) et de la sensibilité de chacun.

L’équipement utilisé y joue pour beaucoup. Certains appareils laser, par exemple, sont équipés de mécanismes de refroidissement efficaces pour limiter la sensation douloureuse et les dommages causés à la peau.

Dans tous les cas, pour les zones et les patients les plus sensibles, une crème anesthésiante peut être appliquée au préalable.

Bien que la plupart des appareils disposent d’un système de refroidissement intégré, des poches de glace ou des agents réfrigérants peuvent être utilisés après la procédure pour réduire au minimum la douleur et le gonflement.

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